"C'est QUOI cette merde... ?" ai je hurlé à voix haute en arrivant péniblement à la fin...


Ok les acteurs sont magistraux, ok l'ambiance burlesque-horrifique est d'enfer, mais il faut plus qu'un contexte et des bon acteur pour donner un sens à une histoire.


Le réal nous présente tout les travers de la société et des humains par le biais de cette tour qui fait presque office de personnage, il est le vecteur de ce huit clos, oui, c'est cool, on a une bonne exposition des personnages, du contexte, du pourquoi du comment, tout se développe de manière plus ou moins logique (y'a toujours un fond de what the fuck parce que les protagonistes n'ont jamais de réaction vraiment humaine et cohérente, on est dans un autre univers) Sauf que une fois passé la première heure, High Rise n'a plus le moindre sens, tout part en couille.


Sans aucune raison, tout les résident de l'immeuble vrillent, décident de ne plus aller bosser, ni de se laver, il ne pensent qu'a picoler, baiser, se droguer et foutre le merdier autant que possible, tout en se tabassant les uns les autres comme si la fin du monde était imminente... sauf que... bah y'a aucun motif à ça. Et tout le monde trouve ça normal, y compris le héro qui sombre dans une psychose de comptoir de bas étage écrite avec le cul (alors que l'acteur joue son rôle à 100%... ce gâcis) On enchaîne les symbolique et les méthaphore par wagon entier, le réalisateur vous harcèle sans cesse, à tel point qu'on en vomit tellement c'est copieux et gras. On arrive plus du tout à voir où le film veux nous emmener, il n'y a plus d'enjeux ou de but, c'est une succession de scènette, certes très bien filmé avec un savoir faire qui mérite le respect, mais qui n'ont pas de sens hormis si vous êtes défoncé au crack.


High Rise est prétentieux, condescendant, bordélique et prend le spectateur pour un con. Et malgré la superbe mise en scène, je me suis ennuyé à mourir dans la seconde parti et j'avais qu'une envie : que ça se termine.

Payn
3
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le 16 avr. 2017

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Payn

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