La bande-annonce m'avait prévenu : l'adaptation du roman éponyme (IGH - Immeuble de Grande Hauteur en français) de J. G. Ballard (publié en 1975). allait semble-t-il partir assez loin dans l'absurde, au risque de me laisser en bas de l'immeuble. Et si le film a de nombreux atouts, il est loin de m'avoir convaincu dans son propos.
La première partie, celle où la machine commence à se gripper, est plutôt réjouissante. Les dérèglements intempestifs se font de plus en plus présents (panne d'ascenseurs, coupures d'eau et de courant, ordures qui s'amoncellent...) et mettent à mal la belle harmonie régnant dans ce drôle de bâtiment. Le rêve vire au cauchemar.
Malheureusement, la deuxième heure ressemble à un délire légèrement vide de sens. Le film est une fable, une satire sociale, d'accord. Mais j'ai quand même eu du mal à saisir les intentions de chacun et le message du film. C'est d'autant plus dommage que le casting est excellent, tout comme la mise en scène, la photographie et la musique (dont une improbable et somptueuse version du SOS d'Abba).