Pour cette troisième mouture de la saga Highlander, les producteurs ont souhaité oublier le désastreux deuxième film et tout recommencer à zéro... ou presque. En effet, si ce troisième opus ne suit pas le deuxième, il n'y a également aucune référence au premier. On ne sait plus trop où donner de la tête, chaque film n'appartenant à aucun ordre chronologique concret. Qu'à cela ne tienne, Christophe Lambert is back pour décapiter du méchant, c'est le plus important.
Plus orienté série B, Highlander III met donc en scène notre célèbre immortel aux prises avec un nouveau méchant encore plus cabotin que d'habitude (quoiqu'il est sacrément difficile de surpasser Michael Ironside), interprété par l'imposant Mario Van Peebles, qu'il va falloir terrasser afin de préserver la paix et la vie de son fils adoptif... Agrémenté d'une enquête policière quelque peu mal fichue en parallèle ainsi que de nouveaux flashbacks sur le passé français de McLeod, nous suivons cette intrigue cousue de fil blanc où se mêlent combats à l'épée, spiritualité ancestrale et magie japonaise.
Le long-métrage du totalement inconnu Andy Morahan, réalisateur de clips et de lives musicaux, est donc très simpliste mais reste particulièrement efficace, apportant de nouveaux petits éléments fantastiques à la saga. Ajoutez au casting la magnifique Deborah Kara Unger et le malicieux Mako, pleins d'effets spéciaux réussis et de jolis affrontements aux katanas et vous obtenez un film d'action fantastique tout à fait convenable dont on ne rechignera que la légère similitude avec le premier opus.