Highlander : Le Gardien de l'immortalité par Pascoul Relléguic

Un vrai grand spectacle nanar.

Le contexte est incompréhensible : y'a eu l'apocalypse ou pas ? Et pourquoi Duncan joue les vigilante Batman style dans des gravats de l'Europe de l'est ? Parce qu'il déprime de s'être fait largué par sa copine et qu'il se pose les mêmes questions métaphysiques que celles qu'il devait déjà avoir il y a 800 ans ? Et comment ça se fait que notre tribu d'immortels traverse l'Europe en deux jours à moto, alors qu'ils mettent 3 plombes à avancer sur une ile minuscule ? Et pourquoi ils se font latter par une bande de barbares cannibales tout minables (avec Méthos qui manque de se faire égorger par un loubard) ?

Les personnages sont à la hauteur : bien entendu, le gardien est un concept nanar de fou furieux, sorte de grande folle sortie de Silent Hill avec un collier anti-grattage pour clébard, techniquement indestructible vu sa rapidité d'action, mais qui pourtant ne fait pas grand chose à part se foutre de la gueule de tout le monde et ainsi saccager le film. C'est grandiose.

Duncan tire la même tronche tout le film. Le reste du cast est nul. Sauf Giovanni, le techno-cardinal vampire sosie de Guillaume Depardieu, qui semble échappé d'un film de Miike. Lui, il fait rire rien que par sa tronche et sa coupe de cheveux.

Je passe sur l'utilisation démente de filtres agressifs (du rouge ! De l'orange ! Du bleu !), le monastère AD&D, les reprises à mourir de rire des chansons de Queen, quelques FX horribles (le lancer d'épée dans l'arbre avec décapitation) pour en arriver directement à la baston finale. C'est indescriptible. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant marrer, à en pleurer. C'est vraiment à découvrir, on se l'est passée plusieurs fois tellement on n'en pouvait plus.

Certains ont dit que c'était plus Les guerriers du Bronx 3 que Highlander 5. On valide.