"Bon, on va voir Hippocrate ?" lançai-je à mon ami avec envie, alors que nous hésitions à propos de quoi voir au cinéma, notre seul but étant de se retrouver dans une salle de ciné coûte que coûte.
Il faut le dire, depuis "Les Combattants", j'ai repris goût au cinéma français, et attends énormément de cette "french new wave" comme l'appelle nos amis transatlantiques.
Premier bon point du film : l'image et la réal sont belles. Vraiment.
Ensuite, l'histoire sous forme d'une sorte de docu-fiction passe très bien, et la lenteur (digne du cinéma français ! Tiens, prends ça Hollywood !) est bien menée (bien que parsemée de quelques scènes ou dialogues surréalistes complètement surfaites), et certaines situations sont particulièrement drôles, ou touchantes.
Mais attention, là ça va coincer. Tel l'ECG (électrocardiographe pour les intimes) - élément central du film -, Vincent Lacoste n'est pas en bon état. Tombant dans la caricature et le surjeu, c'était une totale déception que j'ai ressenti face à cet acteur dont on vantait les mérites. En revanche, le seconde rôle (le splendide Reda Kateb) est là pour contrebalancer la chose. Juste, touchant, étonnant, c'est avec plaisir que j'ai pu découvrir cet acteur (que je ne connaissais absolument pas).
A l'arrivée, Hippocrate reste tout de même un plaisir visuel contant une réalité forte du milieu médical français.