Holy Motors par Patrick Fillinger
Là, non. Ce film est un foutage de gueule de grande envergure. Je n'ai pas réussi à aller au bout tellement tout y est décousu, pèle-mêle, d'un ennui total tellement rien a de sens ou de trame commune. Cela ressemble plus à une bande-démo du personnage principal, Denis Lavant, qui étend ici une large gamme de ses compétences en interprétant une multitude de personnages différents. Pour moi, seuls les élitistes, à l'a-priori favorable à Leos Carax, réalisateur qualifié d'incompris, se masturberont sur ce type de "chef d'oeuvre" : c'est une telle satisfaction de jouer les rebelles marginaux qui apprécient un long métrage dont la lecture semble inaccessible pour le large public, dont je fais partie. Je leur laisse aisément ce genre de film, ce n'est pas pour moi.