Homefront par cityhunternicky

Homefront nous raconte comment un agent de la DEA tente de fuir son passé.

Avant, j’essayais toujours de défendre Jason Statham dans ses choix de carrière. C’est le cinéma d’action qui l’a fait connaitre et il s’y est tenu, donc pourquoi pas. Le problème des rôles de cet acteur est qu’ils ne sont jamais très éloignés les uns des autres, et donc que l’impression de déjà vu est très rapidement atteinte. Surtout que ses qualités d’acteur ne sont pas folles et que ses personnages n’expriment pas grand chose de plus que l’inquiétude.

Donc combinez Statham à un scénario simpliste déjà réalisé des centaines de fois, et vous obtenez un film préformaté d’une heure quarante où le temps est long et les rebondissements désespérants. La réalisation n’est pas en reste car malgré ses quelques films sympathiques, Gary Fleder n’offre rien de spécial ou stupéfiant, et il arrive même à mal filmer les quelques scènes de combats qui donnent un sens au film.

L’aspect téléfilm et cinéma sans trop de réflexions marche un peu, notamment avec ses têtes d’affiches qui sont nombreuses. Oubliez quand même l’exploit émotionnel qu’elles pourraient offrir, car James Franco ne fait pas un méchant d’exception et les rôles féminins ne sont surtout que des faire-valoir qui permettent de mettre des noms connus en haut d’une affiche. Ca n’est pas un gâchis, mais ça y ressemble pas mal.

Ensemble classique d’un film de Jason, Homeland est à nouveau filmé comme un pied pour un téléfilm rapidement oubliable..,