Déjà l'absence de traduction française indique que ce docu-neuneu n'était pas fait pour notre marché hexagonal... Les spectateurs français ne se sont du reste pas déplacés en foule pour voir ces poncifs. (un peu plus de 400 000) Les anglais ne feront décidément jamais rien comme les autres...
A deux pas de là, Dunkerque a été quasi entièrement rasée, et ils ne sont pas nombreux ceux qui ont des souvenirs du massacre et ont eux, pu raconter leur témoignage de la seconde guerre mondiale. Et sans les US, les anglais parleraient tous allemand...
Bizarre les buveurs de thé : la jeunesse française elle, qui était plus exposée à la folie nazie puisque occupée, ne traversait pas cette insouciance et quand elle descendait dans les caves, c'est en ressentant l'angoisse des parents de ne pas en remonter vivants ! Et çà devait être encore pire pour les enfants de juifs qui devaient bien constater que leur avenir pouvait s'arrêter là, sans lendemain.
Bon alors, cette impression de grands feu d'artifice qu'on voit s'étaler sur l'écran c'est de la philosophie ou métaphysique, et si ça se trouve, le gamin qui a vu ça a fait dans son pantalon !
C'est comme l'armée : on ne conserve de sa jeunesse que les meilleurs souvenirs.
Objectivement, une seule chose est réussie dans ce conte de sorcières : les prises de vues et les trucages de la mise en scène.
On pourrait faire une cinés-cénie genre Puy du Fou avec cette histoire de guerre des boutons made in England ! Les gosses français de plus n'avaient pas besoin "d'acheter" les filles pour qu'elles montrent leurs appâts sexuels : les femmes seront toujours les femmes, même avec l'envahisseur parfois, car comme le disait Arletty : "Je suis française, mais mon cul est international"...
Scénario plat et mou, casting pas du tout convaincant, l'Angleterre a été un périphérique de la seconde guerre mondiale dans cette drôle de guère, par rapport à d'autres pays envahis même s'il faut rendre hommage à ceux qui en ont été les combattants et défenseurs...
Quant à Chamberlain qui croyait au père Noël, mieux vaut l'oublier !
Arte le 06.03.2019- France 5 le 11.02.2022-

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le 17 mars 2019

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