Hostel 3 est peut-être le volet le plus sage et posé de la trilogie. À commencer par sa réalisation, là où le DTV (direct-to-video) se ressent clairement. Je ne sais pas trop, si le changement est dû à un manque de budget ou tout simplement faute à la direction qui a voulu donner un troisième chapitre sans Eli Roth à la réalisation, car ici, il passe uniquement en tant que producteur et cela se constate rapidement. Il faut avouer que ce chapitre donne trop l'impression de vouloir surfer sur la vague/succès d'Hostel. Il n'est pas mauvais, mais ce troisième est un niveau en dessous de ses précédents volets. L'ambiance chaleureuse et osée à la Hostel disparaît un peu, mais pas totalement, celui-ci est plus dans la retenue. De plus, cela reste toujours sadique, mais peut-être pas assez, les scènes de torture sont plutôt gore, mais trop peu suffisantes au bout du compte.
Un lot de défauts et de qualités pour cette suite dans laquelle on retrouve à peine l'esprit de la franchise tout en sachant tout de même la renouveler, car pour le coup, on s'écarte un peu de l'intrigue répétitive qu'avaient les deux premiers films, ce qui a tendance à offrir un troisième volet légèrement différent et plus concluant. Ce troisième film est un peu plus léger à côté des deux premiers ce qui en fait une suite qui n'est pas totalement à la hauteur, mais c'est un long-métrage malgré tout correct et qui en plus permet de mettre un vrai point final à cette trilogie.