Deuxième volet de la Blood And Ice-Cream Trilogy, Hot Fuzz détourne les codes du film d'action et du genre policier avec amour et bienveillance, sans jamais tomber dans le ridicule. C'est un hommage aux films des années 80 et 90 et ça rien que dans le titre (à savoir deux mots qui ne disent rien de l'histoire).
Encore une fois, les codes et les clichés des films d'action hollywoodiens sont utilisés avec brio : poursuite en voiture, tirer avec deux guns en même temps, sauter en tirant, des glissades, défoncer les portes... Mention spéciale aux blagues de flics dignes des Experts et au port de lunettes de soleil !
On ne change pas une équipe qui gagne, le duo Pegg-Frost fonctionne à merveille. C'est avec plaisir qu'on remarque des petites références à Shaun Of The Dead et à d'autres films cultes (répliques, le surnom « Agent 777 » au lieu de « 007 », plans/situations similaires...). Le film repose beaucoup sur un effet de miroir, que ce soit dans sa réalisation ou dans la construction des blagues. Le comique de répétition n'est jamais lourd, c'est toujours drôle et immédiat : on devine la blague que le film l'a déjà faite !
Le style de montage ne change pas non plus, il est rapide et axé sur le cut, tout s'enchaîne à une vitesse folle
Alors, la question que tout le monde se pose, meilleur ou moins bon que Shaun Of The Dead ? L'humour est beaucoup plus poussé dans Hot Fuzz, on le ressent dès le premier visionnage. Ce volet ne souffre pas des quelques défauts de son prédécesseur. Au final, Edgar Wright continue dans sa lancée, et il nous offre un excellent film.