Une comédie horrifique sans zombie, trop rare pour passer à côté!

Housebound de Gerard Johnstone prouve qu'll n’y a pas que des hobbits sur la Terre du Milieu mais aussi une voleuse qui, fait exploser un distributeur de banque, se fait arrêter par la police, est assignée au domicile parental pour purger sa peine, et découvre également que la maison abrite un ( des ? ) invité-e-s… Le film évolue dans le dangereux registre de la comédie horrifique. Dangereux parce qu’elle a fait naître ces dernières années un nombre incroyable d’ersatz post-shaun-of-the-dead tous plus mauvais les uns que les autres, et que ce n’est pas sans préjugé que je vais voir le film. Je suis déjà content de voir qu’il n’y a pas de zombies. Direct dans l’action, le film ne fait pas de détour, et on se retrouve avec l’héroïne bloqué dans sa maison dés les cinq premières minutes du film. Impliqué dans l’action dés le début, le rythme sera assez constant tout le long du film, malgré quelques longueurs du à certaines situations burlesques qui auraient pu être un peu moins longues. Si la comédie marche très bien dans le film grâce à des personnages tous plus atypiques et largués les uns que les autres, c’est l’horreur qui n’arrive jamais à complètement s’installer puisqu’elle ne consiste qu’à une suite de jumps-scar ennuyeux et prévisibles appuyés par une musique un brin pompier. Cependant, le climax du film, digne descendant d’un Scream de Wes Craven pour sa violence et son humour, relève tout le niveau et change considérablement la lecture du film mais il est dommage de devoir attendre 1 bonne heure et demie ( le film durant 1h50 ) pour que l’horreur et la comédie se mettent à fonctionner ensemble.