Beauté éphémère

Tomber sur une bonne surprise devient de plus en plus rares en ces temps propices au blockbusters ultra-burnés et films d'un académisme déprimant. Mais, quand cette perle arrive, elle n'est que que d'autant plus plaisante.

Et c'est le cas de How I Live Now (HILN).

Après être entrée dans la filmographie de Kevin McDonald par la porte nommée Le Dernier Roi d'Ecosse, c'est par ses documentaires qui m'ont avant tout marqué.

Mais, si disons le tout de suite HILN ne restera sans doute pas dans les annales du 7ème Art, il n'en est pas moins dénué de poésie. Servit par un bon jeu d'acteur ( tous assez jeunes finalement, ce qui pour le coup ne nuit pas à la justesse de jeu générale) avec une Saoirse Ronan en ado en proie à de multiples troubles. Crédible tout au long des scènes.

Teinté de romance, le film n'est devient pas dégoulinant de niaiserie en tout genre comme l'on peut s'attendre avec tout les teens movies du moment. Cette partie ne vient en plus pas trop débordé sur le reste du film, conservant le fil principale. Ajoutons à cela l'idée du Troisième Guerre Mondiale, plongeant alors le films dans des séquences apocalyptique de qualité. L'idée d'ailleurs d'un nouveau conflit de cette envergure est intelligent puisque l'on ne sait jamais qui se cache réellement derrière la menace terrorise, permettant alors de ne pas s'attarder sur de vagues enjeux politico-militaires.

Mais l'atout majeur est la réalisation et la photographie. How I Live Now livre des moments de pur bonheur visuel, de plans ajustés par une direction des lumières au top. C'est beau, à n'en pas douter. Les rares scènes d'actions sont elles aussi finalement bien foutue, rythmé sans trop de coupes.

Au final, McDonald nous livre ici un film simple, efficace, enrobé d'une bien belle technique et de beaux moments d'émotions.