Under the skins
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Nous sommes en Angleterre en 1977 en plein pendant le jubilé de la Queen. Enn est un ado au teint dolipranique qui trouve ça cool de porter des vestes en jeans sur lesquelles on peut fixer des patchs et badges flashy, symbole de ralliement du mouvement punk qu'il affectionne particulièrement. Entouré de ses deux potes à la recherche d'une bonne soirée où boire de la bière pas cher tout en remuant la tête de façon circulaire, l'after du concert new age se déroule dans une immense demeure où viennent de s'installer plusieurs générations d'aliens d'apparence humaine.
Tandis que l'un de ses amis entame un rapport pour le moins déconcertant, et que l'autre performe dans le salon entouré d'une bande de gens taillés mannequins et parés de costumes pastel en latex, Enn fait la connaissance de Zan, interprétée par Elle Fanning, une jeune fille envoûtante et révoltée contre les principes de ce qu'elle appelle sa colonie. Ils décident donc de s'échapper pendant 48h seulement, le temps pour Enn de montrer à Zan ses talents de dessinateur et de l'initier au mouvement punk. Tous deux mus par des convictions révolutionnaires émancipatrices, voilà comment naît leur début de relation, rapidement bousculée par les impératifs extraterrestres.
Plus que frais et surprenant, ce film a tout l'air d'un manifeste sur la mort de l'art contemporain au sein de la communauté alien. Les décors et costumes sont aussi extravagants que le fait de découvrir Nicole Kidman en bookeuse et leadeuse d'un groupe punk.
Faussement potache, le propos avant-gardiste du film appelle à reconsidérer l'importance que nous accordons à nos valeurs et à nos traditions, à la fois patriotiques et familiales. À bas le conservatisme et vive la jeunesse semble insuffler le réalisateur.
Créée
le 7 août 2018
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