Un poème d'Allen ginsberg interpreté par James Franco

J'aime beaucoup James Franco parce qu'il me semble qu'il a une culture, il étudie encore à harvard, a sorti son premier livre, dirige une galerie pour exposer ses peintures. Il a tourné dans des grosses productions américaines, où il n'a pas un sacré rôle de composition, mais à côté de ça, participe à quelques films indépendants ou s'amuse à rejouer le rôle de stars déchues, James Dean, et ici Allen ginsberg.

Je m'intéresse à la Beat generation, j'ai lu Sur la route de Kerouac, je m'intéresse au genre littéraire de cette bande de mecs qui voulaient juste être libre dans un monde qui a encore peur de faire face à la réalité, de cette nouvelle jeunesse, qui boit, se drogue et baise, cette jeunesse ouvertes à toutes les expériences.
Et le premier poème de Allen ginsberg qui fût publié et connu un scandale retentissant par son "obscénité" est donc Howl.

Ce film met en image ce poème avec des animations qui illustrent la prose. Les trois parties du poème sont coupées par des reproductions d'interviews où James Franco n'est pas si mauvais, où on découvre la vision d'Allen, et parfois ses explications. Coupées également par une reproduction du procès qui doit qualifier le poème d'"obscène" ou non - petite fiction, qui peut nous démontrer la nature des moeurs de l'époque.

Ça se laisse déguster. Le rythme très spontané, chantant, de la voix de James Franco, et les animations simples, qui ne sont là que pour qu'on puisse se concentrer sur les mots, nous entraînent dans le poème. Et c'est surtout ce qui m'intéressait. Parce que c'est de la littérature moderne et qu'elle décrit à sa manière son époque.

Ça ne méritait pas un gros budget, c'est suffisant pour nous faire découvrir un poème identitaire et ce groupe de potes des années 50-60.

Et comme j'aime les biopics, je vais continuer avec celui de James Dean.