Hunger Games - L'Embrasement par pierrick_D_

Katniss Everdeen a gagné les Jeux en en pervertissant les règles et en défiant le système,ce qui encourage nombre de citoyens exploités à se révolter.La voilà donc sommée de partir en tournée de propagande pro-gouvernementale pour calmer le jeu.Mais son manque d'implication et son comportement rebelle font échouer la manoeuvre.Le sinistre président Snow décide alors de se débarrasser d'elle en organisant de nouveaux Jeux réunissant les anciens vainqueurs,dont elle fait partie.En somme,des Masters,comme dans toute télé-réalité qui se respecte.La bonne nouvelle,c'est qu'on retrouve les fondamentaux du premier épisode.Une direction artistique de folie présentant des décors,des costumes,des maquillages et des coiffures très imaginatifs,ainsi que de bons effets spéciaux.Toujours présente aussi la critique violente d'un monde plongé dans un totalitarisme orwellien soutenu par un matraquage médiatique tapageur,univers pas si éloigné du nôtre,vers lequel on se dirige en tout cas.Le parallèle avec l'Empire Romain décadent est clair,avec ces Jeux proches des Jeux du Cirque et ce pays nommé Panem,référence au "Panem e circenses","du pain et des jeux",des romains d'autrefois.Revoici également la brillante troupe de comédiens emmenée par la magnétique Jennifer Lawrence dans le rôle de Katniss.Ses deux prétendants sont bien fades mais elle est entourée d'acteurs de haut standing:Woody Harrelson,Donald Sutherland,Stanley Tucci,Lenny Kravitz,plus un petit nouveau de poids,le génial Philip Seymour Hoffman.La mauvaise nouvelle,c'est que le film est assez mal équilibré.La première partie est consacrée aux prémisses de la révolte,qu'on abandonne brutalement à mi-chemin pour se concentrer sur les péripéties des nouveaux Jeux,qui font dans la redite du premier opus,en moins bien car,métrage inférieur oblige,on est contraints de bâcler faute de temps restant.Suit une fin abrupte destinée à servir d'apéritif pour le numéro 3.D'autre part,la réalisation de Francis Lawrence est correcte mais fait pâle figure en regard de la tension insufflée par Gary Ross au volet précédent.