What Hunger Games should have been from the beginning
Après un premier épisode catastrophique, et un deuxième relevant péniblement la barre, la saga Hunger Games s'offre enfin son épisode de référence, avec cette première partie de La Révolte. L'héroïne, Katniss, y est enfin exploitée pour ce qu'elle est, à savoir non pas une guerrière invincible, mais une jeune femme instrumentalisée par une cause qui la dépasse, et qu'elle n'épouse pas tant par idéologie que par vengeance. Roublard, le film se permet même de se moquer avec malice de l'iconographie hollywoodienne dans tout ce qu'elle a de plus artificiel, et va jusqu'à emprunter à Zero Dark Thirty son traitement des opérations secrètes à distance. Une très bonne surprise, malgré les airs éplorés de Jennifer Lawrence, qu'on a déjà connue plus subtile.