On peut faire confiance à Rob Cohen sur ce point. Quand il s'agit de faire un gros film d'action où on en prend plein la tronche, il est l'homme idéal. Et il a l'expérience quand on se souvient que c'est lui le premier réalisateur de Fast and Furious en 2001. Souvenons-nous aussi de ces films catastrophes de la fin des années 1990. Twister en tête.
Hurricane n'est pas qu'un descendant de Twister. Puisque c'est aussi un film de braquage car un groupe de mercenaires englobant à peu près tout et n'importe quoi : des hackers, le shérif local et ses hommes, un convoyeur, cherchent à profiter de la tempête pour s'emparer de plusieurs centaines de millions de dollars. Persuadés que le gouvernement ne s'apercevrait de rien alors que moi j'ai comme un doute.
Mais bon, on n'est pas là pour réfléchir mais profiter du spectacle. Tous les acteurs finiront trempés comme des soupes, ballotés par les éléments déchaînés contre eux. Même si les effets numériques sont inégaux, c'est assez fun. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. C'est de l'action non-stop. Il faut donc savoir où on met les pieds. Pas de philosophie. De dialogues interminables. Ni même de suspens. C'est pourvu que les gentils gagnent et que les méchants perdent et c'est ce qui arrive. Du divertissement pur et dur sans une once de réflexion. Il suffit de se laisser porter par les fusillades, les ouragans, les courses-poursuites en camion, les trahisons. Quand c'est comme ça, parfaitement assumé, ça ne me pose aucun problème.