Hypertension, c'est... euh... En fait, c'est un film excessivement débile, avec un pitch de départ excessivement débile et une conclusion excessivement débile. Et entre deux, une chiée de couche excessivement débile qui servent de prétexte pour des actions excessivement débiles. Mais c'est quelque part ce qui rend le film vraiment atypique dans le paysage du cinéma, parce que toute cette débilité est assumé au dernier degrés. C'est quand même le seul film où le héros se brule la main dans un gaufrier, baise devant un max de gens à Chinatown, court en blouse hospitalière, le cul à l'air en demandant de se prendre un coup de défibrillateur manuel en menaçant un pauvre interne et s'enfile Red Bull sur Red Bull. En 1h30. Imaginez, un tel concentré sur une si petite durée ! Nan parce qu'entre la scène du gaufrier et le coup du défibrillateur, y'a genre 30 minutes !
En fait, le rythme est à l'image de la quête du héros : Flux constant d'adrénaline et recherche pour stimuler sa création CHAQUE PUTAIN DE SECONDE. Forcément, ça donne un rythme très jeu vidéo et c'est ça qui est super cool en fait ! Parce que les deux univers sont pas aussi mélangeable qu'on voudrait le croire et celui là s'amuse à adapter le support cinématographique en prenant un pitch débillissime pour aboutir à un modèle très particulier de rythme, de type WAHHHHH PUTAIN COURT TIRE BAISE COURT TIRE TIRE TUE MONTE SUR LA MOTO QUI ROULE VITE.
Attention, effet secondaire : Le film peut rendre étrangement très excité à la fin de son visionnage.