1ère loi d'Asimov : N'allez pas voir ce film
Que ce soit Proyas, auteur de Dark City, gros culte personnel, qui ait emballé ce machin gras qui sent la frite, me désole. On est ici en plein nivellement par le bas des prétentions intellectuelles des films de SF : on est dans un fantasme boutonneux, un film-véhicule pour Will Smith, mais pas dans un film correct.
Je ne voulais pas forcément un pensum qui reprenne les lois d'Asimov dans un grand argumentaire labyrinthique, mais il y avait moyen de faire tellement plus futé dans le traitement (tout est tellement prévisible qu'entre çà et les pubs, j'ai vraiment eu l'impression d'être pris pour un con) , et tellement plus efficace dans l'action (toutes les péripéties sont à la fois téléphonées et incohérentes : un exploit), qu'il y a de quoi s'énerver.
J'arrête là, le souvenir de cette boursouflure me titille encore la veine temporale. Je vais aller casser un truc.