(...) Il maestro Sergio orchestre tout cela avec une virtuosité frisant l’insolence. De la direction d’acteurs époustouflante à la mise en scène sidérante de maîtrise, il apparaît bien difficile de ne pas s’extasier ou, plus objectivement, d’admettre tout l’amour du cinéma qui s’en dégage. Les recadrages et les zooms se multiplient, les points de vue alternent constamment, les décors reconstitués jusqu’au maquillage forcent le respect et la musique, en plus de nous régaler les oreilles, s’installe dans notre cœur pour ne plus le lâcher, contribuant grandement à agrandir le tourbillon d’émotions venu nous enlever. Inventeur d’un nouveau genre, le bonhomme a également dynamité un découpage classique dont il a transgressé les règles et qui ont été souvent reprises par d’autres cinéastes. De ce fait, il n’est pas surprenant de retrouver tous ses tics, y compris la dimension expérimentale avec les très gros plans ou un étirement visuel et sonore (la sonnerie du téléphone au début), que l’on peut aussi retrouver dans les nouvelles scènes (...)
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