Probablement que le but de Anne Depetrini était de faire un film qui rassemblerait, un film sur la tolérance. mais le résultat, c'est l'inverse...
Alors que Justine est en reportage pour la TV, elle goûte une croquette censé être autant pour les chiens que pour les hommes. Elle tombe malade et rencontre à l'hôpital son médecin, Djalil Boudaoud. Au départ, tout est bien. Mais ses origines algérienne et sa religion vont commencer à poser probléme...
Et c'est là tout le probléme du film : tous les événements qui vont les éloigner viennent de la religion de Djalil. Jamais de celle de Justine. De fait, il fait rapidement passer le message contraire de celui qu'il voudrait. On en finit par détester Djalil, et à cause de sa religion, de tous les clichés qui nous sont balancés à la face. Franchement, j'en ai été gêné régulièrement. D'autant que la mise en scéne sort de n'importe quel téléfilm et que seul le casting sauve les meubles. Notamment par le tout petit rôle d'Alex Lutz.
Les apparitions de Eric Judor, Medi Sadoun et Franck Gastambide saoulent plus qu'autre chose et j'ai réellement fini par détester tous les personnages. A ce moment là, difficile d'apprécier un film qui rate tout ce qu'il entreprend. Alors j'aime bien Ramzy, et ce n'est pas son interprétation qui est à mettre en cause, mais je déconseille sincérement ce film... Ah, et je passe sur une des derniére scénes du film, assez nauséabonde...