Un film moralisateur qui enfonce des portes ouvertes. Yvan Attal est un petit bonhomme énervant. A qui s'adresse-t-il? Il ne semble pas s'adresser aux antisémites d'aujourd'hui mais à ceux qui ne le sont pas. Selon lui, il faut souligner l'importance de l'antismitisme, et pour ça, il nous fait la morale, le regard dans la caméra. Son indignation est molle, ses blagues tombent à plat. Au final, on n'est ni touché, ni amusé, on s'ennuie. Quand il s'agit de film à sketches, on entend toujours parlé de segments inégaux; mais là, ils sont tous également nuls. Pourtant chacune des idées était séduisante. A croire qu'Yvan Attal a cru que l'idée suffisait en elle-même en tant que scénario...