Le soucis avec tous les biopics, c’est d’accrocher avec le personnage et son histoire.

L’énorme faiblesse de ce film est d’être un biopic sur un personnage inintéressant ! Ou comment nous faire croire que Alan Turing est fascinant parce qu’il a trouvé un truc super-génial et qu’en plus, le mec il est homo et quasi-autiste!

Malheureusement, hormis son fait d’arme (découvrir le fonctionnement d'Enigma), on ne nous montre rien ce lui qui puisse nous provoquer de l’ampathie. Le réalisateur, Morten Tyldum, semble avoir tenté toutes les ficelles : Un petit coup d’autisme pour donner un peu de corps au personnage, un soupçon d’homosexualité-des-années-50 pour nous apitoyer, un peu d’humour décalé, un peu d’amitié féminine, une larme de personne-ne-m’aimait-quand-j’étais-enfant-sauf-un-mais-il-est-mort…
J’ai même cru, pendant le film, que le réalisateur tentait de nous démontrer que l’on pouvait être un véritable génie des mathématiques et qui plus est homosexuel, tout en étant totalement inintérressant !

Benedict Cumberbatch surjoue son personnage au point de le rendre agaçant. Keira Knightley, fait de son mieux, c’est-à-dire pas grand chose, Quand aux autres acteurs, on leur a gentiment demandé de rester dans l’ombre de l’Homme Qui En Fait Trop !

Son histoire, par contre, aurait mérité bien mieux ! C'était le vrai sujet du film. Cette course poursuite pour tenter de résoudre l’énigme de l’Enigma est assez bien menée. Travail, acharnement, doutes, résignation, complot, haine… Tous les ingrédients du parfait film made in USA.
Mais, ici, tout est survolé. Aucuns détails succeptible de captiver. On tente bien de nous caser une histoire d’espion (D’ailleurs, vous avez de ces nouvelles ?). En vain ! La gueguerre entre le colonel et Turing est placé pour bien nous rappeler que c’est pas simple, d’être différent même si on est un génie.

Pour résumer, il aurait bien mieux valu ce concentrer sur l’histoire de l’Enigma que sur le personnage de Alan Turing.

Quand on a rien à dire sur une personne, faut pas faire de biopic !
Olisa
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le 11 févr. 2015

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Olisa

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