Comment expliquer la béatitude dans laquelle j'ai pu me trouver en m'endormant confortablement au visionnage de ce film ?

L'histoire est lente, l'atmosphère moite, la musique envoutante, tout est parfait pour pousser à la rêverie. Je me souviens notamment d'une salle de concert classiques convertie en cinéma le temps d'un festival, où il faisait chaud et où les sièges étaient vraiment, vraiment, très confortables. J'ai dormi comme rarement et j'étais vraiment bercé par le film.

J'aime l'instant où l'esprit commence à broder au-delà du film, à construire dessus en débordant sur le récit pour s'envoler dans les rêves et pendant une phase tu ne sais plus si ce que tu as vu/entendu était vraiment dans le film ou juste dans ta tête.

J'ai aussi vu le film sans dormir et c'était bien quand même. Mais je pense que si je venais à développer des insomnies chroniques je me le prescrirai en doses abusives.
Glorb
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le 23 févr. 2012

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