Royal Gadin
Si vous lisez régulièrement mes avis, je pense que vous vous êtes rendus compte que le masqué, au fond, c'est un faux méchant. Qu'il trouve très souvent quelque chose à sauver, même des pires films...
le 23 juil. 2016
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Est-ce que ça valait la peine de faire une suite vingt ans plus tard qui plus est sans Will Smith ? Non, je demande. Parce que là c'est pareil qu'en 1996.
Roland Emmerich démontre une nouvelle fois, si besoin était, que son savoir-faire technique, il l'a. A l'instar d'un Michael Bay ou d'un Wolfgang Petersen, si on veut tout détruire à l'écran, on peut faire appel à lui.
Seulement derrière, il y a toujours les mêmes lieux communs énervants comme dans tout bon film catastrophe américain. Dans les années 80/90, passe encore. Et puis avec l'âge, c'est devenu rigolo. Mais là, c'est dingue qu'en 2016, on ait encore des messages dégoulinant de patriotisme, d'héroïsme excessif, de sens du devoir et du sacrifice exacerbé. Sérieusement, voir tous ces gradés américains se congratuler après une attaque réussie ou au contraire se lamenter de la situation actuelle (tout en restant bien au chaud dans leur QG, cela va sans dire), ces débutants boys tout heureux d'aller probablement se faire massacrer (statistiquement, il y a quand même plus de chances qu'ils y restent plutôt que de survivre), toute cette débauche de moyens militaires mis en œuvre pour casser de l'alien comme si les États-Unis étaient seuls au monde à avoir une armée et des bombes, moi ça m'a donné plutôt envie de rigoler.
Un comble pour un film d'action qui devrait donner de l'excitation, de l’adrénaline, du plaisir,. Pas grave. Dans dix ans, Emmerich viendra nous raconter que c'était une farce, une parodie. Que c'était à regarder au second degré. Alors qu'il n'y a que lui pour en voir. Sauf si pour lui du second degré, c'est insérer un scientifique blagueur ou un comptable maladroit. Bref.
Créée
le 18 mars 2018
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