D'habitude, je n'aime pas les films de Tarantino, et, au final, je crois que c'est ce qui m'empêche de trouver cette pelloche vraiment jouissive.
C'est un gros patchwork de plein de trucs, entre une séquence d'intro monumentale rendant hommage au spaghetti, un méchant comme on n'en avait pas vus depuis longtemps, et des personnages, un histoire et des péripéties foutraques, globalement incohérents, mais cools et désinvoltes.
C'est un genre de démarquage débile et assumé des séries B de forces spéciales des années 60-70, et ç'aurait pu être une grosse poilade s'il s'y était borné. Malheureusement, entre les références et clins d'oeil au genre, trop appuyés, scolaires et superflus et les séquences (souvent de dialogue) inutilement longues, Inglourious Basterds prend la pose sur les marches du Martinez alors que j'aurais préféré qu'il continue à mâcher du chewing-gum en se grattant les burettes.
C'est avant tout une production d'amateur, faite par une bande de sales gamins qui veulent filmer des séquences iconiques longtemps fantasmées, qu'importent cohérence et vraisemblance. Et je pense que c'est vu sous cet angle-là qu'il est le meilleur, car, autrement, il ne s'emploie qu'à singer ses modèles avec un orgueil servile.