Inglourious Basterds par Ray Harryhausen
Inglourious Basterds confirme le virage vers un cinéma plus dépouillé de la part de Quentin Tarantino, après le Boulevard de la Mort, film presque expérimental, et au final un peu austère; réinjectant les leçons de son précédent métrage, il orchestre en maestro son film en 4 ou 5 grandes scènes, sa maîtrise devenant presque palpable aux yeux du spectateur, pour son plus grand plaisir cinéphile; A ce stade, QT semble dégagé de toute contrainte scénaristique : les Inglourious Basterds du titre ne sont qu'un prétexte, tout comme l'histoire qui sert à relier les morceaux de bravoure du film entre eux; Force est de constater que QT a réussi à se réinventer dans la continuité de son oeuvre, et nous à encore une fois nous laisser sur le cul.