Tarantino aime les films foutraques. Ma critique sera donc au diapason : foutraque.
Acte 12
Je rejoins la plèbe pour applaudir haut et fort le colonel Landa et son interprète, jouissif à chaque apparition. Il domine les débats, nous ne voyons que lui, nous n'attendons que lui.
Acte 1
Scène minable : Mélanie Laurent et son projectionniste. Comment une prise aussi à l'ouest peut-elle être gardée ? Rarement vu un dialogue aussi peu crédible, ou alors dans le quartier du Mistral. Tarantino aurait du apprendre le français... ou alors est-ce une référence sortie de nulle part qu'il est le seul à connaître ?
Acte 7
La première scène est la meilleure du film. Ambiance grand ouest américain, le pionnier travaille dur ; au loin, une nuage de fumée, les indiens arrivent... en autochenille. L'interrogatoire virtuose et la cruauté précieuse scellent cette introduction magistrale.
Acte 4
L'américain et les langues étrangères : la mâchoire rigide du texan nourri au boeuf aux hormones n'a pas la liberté de mouvement nécessaire à la bonne élocution d'une langue musicale comme l'italien. Fou rire garanti.
Acte 3
Tarantino aime les rythmes posés, il déroule ainsi ses dialogues surréalistes, ses joutes oratoires qui finissent souvent dans le sang et la violence. Toujours esthétisée, cette violence se fait quand même plus sobre que l'usant Kill Bill.
Acte 2
Point godwin ? Version spaghetti du retour de la vengeance des juifs contre les infâmes nazis ? Le final cathartique tout en finesse (armes automatiques, hystérie meurtrière, flammes de l'enfer, voix vengeresse) reste un sacré délire !