It's a kind of Magic

Passons outre la tronche de beignet mal cuit de l'acteur principal. Passons outre l'histoire d'amour à deux balles greffée à la dernière minute, et cette fin juste...pitoyable.
Passons outre le côté totalement irréaliste de la chose.

Et laissons-nous mystifier. Que c'est bon de voir les tours s'enchaîner, toujours plus grands, toujours plus forts face à un FBI complètement dépassé, tandis que la "machine à magie", au moment où elle semblait s'enrouer, repart de plus belle !

TA TA JE T'AI EU JE T'AI EU

OH NON JE SUIS EU

Tierce personne : "C'est parce que tu es stupide et crétin mon vieux. Utilise ton cerveau."

Aaah...bref. Les twists sont nombreux et suffisamment bien construits et amenés pour rester crédibles (enfin, tout est relatif...) quoique certaines scènes soient "légèrement" téléphonées. Cependant le nombre de bonnes idées, de retournements de situations et de coups de théâtre à la minute est élevé. Très élevé. Je ne serais pas étonné d'apprendre que de vrais illusionnistes aient dirigé le tout.

Tout cela est très...théâtral. Voilà, je crois que je viens de mettre le mot dessus : Insaisissables est un spectacle, un vrai, un film théâtral au bon sens du terme. C'est l'histoire de ceux qui recherchent la gloire et le rêve au-delà de tout le reste, c'est un film qui recherche le grand spectacle et le rêve en amusant grâce à un humour qui roule et des scènes jouissives comme on en voit trop peu souvent. De l'intelligence, les twists et un scénario à rebondissements. Et ça c'est bien.

Par contre, message à Mark Ruffalo et à son minois mal lavé :

TU LA TOUCHES PAS LA PETITE FRANÇAISE ELLE EST A MOI