Insuivables

For starters, let's get something out of the way: "Now You Don't" would have been a great title, why did they not go with it?!

Plutôt sympa de retrouver le petit gang du premier volume pour toujours plus d’esbroufe et de poudre aux yeux, un rythme haletant et des nouveaux personnages à la langue bien pendue.

Mais.

Vous voyez Ocean's 12 ? Son intrigue à tiroirs over-complicated pour une révélation finale "il était là depuis le début" ? Ben pareil. Un échafaudage de manigances, contre-manigances, bluffs et revirements qui nous perd dans les méandres d'une histoire de revanche un peu bête, pour une conclusion qui réussit à mettre par terre non seulement toute l'intrigue de ce film, mais aussi une bonne partie du précédent.

Au final, un film à voir avec le cerveau débranché en se laissant porter par les illusions spectaculaires - par exemple, la scène du coffre fort, bien que débile en soi (franchement les gars, z'auriez pu éviter de refiler systématiquement le bidule que vous devez voler à la personne qui se fait fouiller), est fichtrement bien ficelée ; mais j'ai renoncé rapidement à recoller les morceaux autour.