Interstellar, écrit et réalisé par Christopher Nolan, raconte l’extinction de l’humanité et vante ses quelques sauveurs.


Donc, l’extinction de l’humanité, dans Interstellar, est perçue par Cooper, joué par Matthew McConaughey, un ancien de la NASA qui décidera de participer à une mission d’urgence de la NASA. Partir dans une nouvelle galaxie, chercher une nouvelle planète, voilà leur but. Interstellar se passe dans un futur plus crédible et proche qu’on le pense, qui ne fait même plus peur à voir tellement on il est réaliste. Il y a aussi cette histoire de cinquième dimension, l’histoire de Murphy, la jeune fille hantée par un fantôme, qui s’avèrera être bien plus que cela. Non seulement avec une réalisation or paire consacrée au suspens et aux personnages, Nolan fait des prouesses sur ses séquences dans l’espace, avec par exemple l’élaboration du trou noir ou du Tesseract.


Il y a un certain hébétement, une onde de réflexion profonde et philosophique qui vous heurte après avoir vu ce film. Non seulement à cause du réalisme incroyable du film, mais aussi par ces nouveautés sur l’Espace, sur la complexité de l’humanité et ses enjeux. J’ai trouvé ce film assez similaire à L’odyssée de L’espace, mais cependant avec bien plus d’entrain et d’intérêt. Aucun moment n’était ennuyeux ou inutile, tout était précis et avec un but. Un imaginaire si recherché vaut bien toutes les louanges qu’on a accordé à Christopher Nolan et son génie parfois un peu controversé, car Interstellar va bien plus loin question réflexion que d’autre films de science-fiction de notre époque. Je me répète sûrement, mais toute cette épopée spatiale partagée par le temps et les dimensions fait bien trop réfléchir et choque par moments.


Pour finir, je dirais que Interstellar se classe parmi les meilleurs films que je n’aie jamais vus. Peut-être que cette cinquième dimension existe, et qu’elle pourrait expliquer les voix, les gens fous… et si Christopher Nolan n’avait voulu dire que ça ?


Papilloncocasse

papilloncocasse
9
Écrit par

Créée

le 2 juin 2018

Critique lue 398 fois

papilloncocasse

Écrit par

Critique lue 398 fois

D'autres avis sur Interstellar

Interstellar
Samu-L
8

Rage against the dying of the light.

Un grand film, pour moi, c'est un film qui m'empêche de dormir. Un film qui ne s'évapore pas, qui reste, qui continue à mijoter sous mon crâne épais, qui hante mon esprit. Le genre de film qui vous...

le 6 nov. 2014

428 j'aime

72

Interstellar
blig
10

Tous les chemins mènent à l'Homme

Malgré ce que j'entends dire ou lis sur le site ou ailleurs, à savoir que les comparaisons avec 2001 : L'Odyssée de l'Espace sont illégitimes et n'ont pas lieu d'être, le spectre de Kubrick...

Par

le 28 févr. 2015

329 j'aime

83

Interstellar
guyness
4

Tes désirs sont désordres

Christopher navigue un peu seul, loin au-dessus d’une marée basse qui, en se retirant, laisse la grise grève exposer les carcasses de vieux crabes comme Michael Bay ou les étoiles de mers mortes de...

le 12 nov. 2014

296 j'aime

141

Du même critique

Interstellar
papilloncocasse
9

Partout et nul part

Interstellar, écrit et réalisé par Christopher Nolan, raconte l’extinction de l’humanité et vante ses quelques sauveurs. Donc, l’extinction de l’humanité, dans Interstellar, est perçue par Cooper,...

le 2 juin 2018

Melancholia
papilloncocasse
6

Planète sentimentale

Melancholia, de son nom, parle d’un sentiment effrayant et aussi d’un drame, d’une planète, d’une planète qui causera la fin du monde. Recompensé à Cannes malgré la polémique suite à un nouvel acte...

le 2 juin 2018