Ce qui fascine chez les Nolan c'est l'ambition des scripts proposés et les liens fantasmés avec la science. Bien qu'Interstellar possède quelques incohérences le projet se distingue par son gigantisme.
L'autre force de Nolan c'est l'imbrication de multiples intrigues formant un tout qu'il cimente par une maîtrise efficace du montage alterné. Ainsi on peut suivre à travers l'espace et le temps toutes les dimensions de l'histoire.

Le film débute donc sur Terre dans un futur proche qui voit les pénuries de ressources décimer l'humanité à petit feu. Le héros est un énième père de famille Hollywoodien devant sauver les siens ainsi que l'humanité.
Cette introduction classique va vite prendre une tournure Odysséenne avec quelques éléments très Kubrickiens. La vision de Nolan sur les questions vitales ou métaphysiques oscille entre la crainte et le fantasme, des ingrédients de choix pour un film de S.F.

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le 5 nov. 2014

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archibal

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