Interstellar par melimelo87
Une claque. Comme toujours.
Avec Christopher Nolan, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Les résumés ne veulent généralement rien dire. Mais à chaque film, c'est une claque tant sur la qualité de la photographie, la qualité du scénario, la qualité du jeu d'acteur.
Interstellar ne déroge bien sûr pas à la règle. On sent que Christopher Nolan aime et croit en ce qu'il fait. Sa collaboration avec son frère Jonathan nous donne des scénarios tellement travaillés et des idées tellement originales qu'on se demande quand est-ce que leur imagination va se tarir (jamais je l'espère).
Et ce qui fait la force de Nolan : la notion d'espoir en l'être humain. Cette foi en l'espèce humaine, pourtant si malmenée dans bien des films, est une bouffée d'air frais.
Une fois de plus, les acteurs sont excellents. Nolan avait réussi à me réconcilier avec Leonardo DiCaprio, il parvient cette fois à me faire apprécier Matthew McConaughey. Le petit bémol, il est pour Anne Hattaway, dont le personnage n'est finalement pas assez attachant.
S'il fallait trouver une chose négative ? Dans l'emploi de la musique. Si Hans Zimmer a su trouver un thème profond et bouleversant, l'emploi d'orgues à pleine puissance à certains instants n'est pas justifié, voire risible (notamment dans la première partie du film). Mais on pardonne tant le reste de la partition colle au film et vous rajoute encore un peu à la chair de poule que le film vous a déjà donné.
A la fin d'Interstellar, on ne pense qu'à une chose : on aimerait que ses films ne s'arrêtent jamais. Juste une pause de temps en temps pour pouvoir reprendre son souffle. Mais seulement une pause. A quand le prochain M. Christopher Nolan ?
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