En allant voir ce film je m'attendais à un film de SF banal et résultat je suis sorti avec de la poussière entre les dents, des ecchymoses plein la boite crânienne et des rêves sans barrière.
Alors je vais y aller directement car croyez moi ou non Interstellar n'a pas attendu pour me faire comprendre qu'il était un chef-d'oeuvre de la SF du XXI ème siècle.
Interstellar c'est un film de 2h49 qui va droit au but.
Interstellar c'est des sentiments sans pleurnicher toutes les deux secondes parce que papa quitte fifille.
Interstellar c'est un homme avec une paire de baloches évidente.
Interstellar c'est Hans Zimmer qui, après plusieurs prototypes musicaux dévoile son chef d'oeuvre.
Interstellar c'est Nolan qui fait du didactique sans virer au tutoriel foireux de type "how to make up for summer".
Interstellar c'est Nolan qui s'est servi de ses précédentes erreurs pour établir son prodige.
Interstellar c'est la mise en lumière des rêves de l'humanité scientifique.
Interstellar c'est des moments d'angoisse et de compassion.
Interstellar c'est des effets spéciaux majestueux.
Interstellar c'est de la découverte, de l'inconnu, du mystère.
Interstellar c'est la mise en évidence du paradoxe humain.
Interstellar c'est des doses d'espoir, des doses d'espoir et encore des doses d'espoir. (Au cas ou il y en manquerait)
Interstellar c'est de l'epicness sans chavirer du coté sombre du "Je veux trop en faire".
Interstellar c'est l'osmose parfaite entre ce qu'un film peut montrer et ce que la réalité impose.
Interstellar c'est Nolan qui fait dans l'originalité. Tiens si je mettais des robots peu esthétiques dans un monde futuriste proche de la perfection ?
Interstellar c'est un regard vide pendant 10 jours avec pour prime des rêves que seul toi et ce film peuvent comprendre.
Interstellar c'est Mc Conaughey qui donne un coup de marteau au cinéma Hollywoodien.
Interstellar c'est la passerelle entre moi et ce que j'attendais dans l'art de concevoir et réaliser des films en 2014.
Et oui.. Interstellar c'est tout ça.. Et j'ai programmé 100% dans le "réfléchi".
Le seul "hic" dans ce raffinement, c'est qu'il n'a duré que trop peu de temps.