On m'avait dit beaucoup de mal de ce film, notamment un passage soi-disant "inutile" avec Matt Damon qui dure une heure. Mais au final, j'ai particulièrement apprécié Interstellar, bien des événements soient invraisemblables et simplificateurs. Ne pas trop se poser de questions est la clé. C'est tout de même un petit exploit de m'avoir captivé dans l'avion, sur un petit écran et avec un casque pourri. Le démarrage est assez long et n'explique pas grand chose sur un cataclysme qui aurait touché la terre. Au final les hommes vivent en cultivant à fond, et en évitant des tempêtes de poussière.
Par hasard apparemment, le héros (Matthew Machin) découvre qu'un espèce de fantôme lui a donné les coordonnées d'un site de la NASA. La NASA l'engage direct pour piloter un vaisseau spatial vers d'autres planètes pour tenter de sauver la terre (Mon dieu, ce pitch est horrible). Bref, c'est un scénario parfaitement invraisemblable qui arrive à vous tenir en haleine (ben oui).
Visuellement, je n'ai pas pu en profiter à fond, vous l'aurez compris avec un son basique et une image mini. Et pourtant, une ritournelle musicale dans les moments importants fait bien son boulot et on perçoit que le film est énorme à l'image.
Un bon moment donc, que je recommande si vous avez 2H50 devant vous.
Notez mon indulgence sur la fin un peu foireuse parce que si on réfléchit deux secondes, ça ne tient plus la route (Ex: les coordonnées de la NASA?!). Mais bon, j'ai apprécié le délire et les bonnes intentions du film. Ah oui, encore un film ou les américains sont les seuls à pouvoir nous/se sauver :p