Interstellar par Christine Deschamps

Ben voilà, comme quoi, quand ils veulent, ils peuvent nous pondre le film parfait ! Je ne dis pas que rien n'aurait pu être mieux fait s'il avait été différent, mais quel plaisir cinématographique pendant ces 2h42, pas du tout longues, qui prennent le temps de planter un décor futuriste différent de notre présent seulement par quelques détails, à petites touches rapprochées, jamais lourdes, jusqu'à ce qu'on soit saisi par un sentiment d'étrangeté délicieux puis l'urgence d'une problématique passionnante ! Évidemment, ça jargonne un peu, il le faut bien, il est question d'espace/temps et de cinquième dimension, et ça se veut vraisemblable. Je ne suis pas experte, mais les manettes que j'ai dû lâcher en cours de route n'étaient vraiment pas indispensables et il y avait suffisamment de biscuits pour la route pour ne pas se sentir larguer, tant ça avance sur tous les fronts à la fois ! Un modèle du genre, une saga interstellaire magnifique avec des enjeux humains palpitants, mieux que Mission to Mars, Seul sur Mars, Inception et 2001 réunis ! Après, si on veut vraiment être sûr d'avoir tout suivi, il y a la page Wikipédia dédiée qui permet de se mettre les points sur les i scientifiques...