Je ne vais pas ici refaire le synopsis, je crois que certains l'ont déjà très bien fait. Sans tergiverser, je vais simplement lister ce qu'on peut retenir de cette bouse filmique :
- Des scènes qui se suivent sans aucun lien logique. Dédicace aux 20 premières minutes du film qui parlent de trafic de drogue sans que cela n'ait strictement aucun rapport avec le reste du film (une invasion communiste, rappelons-le).
- Une "invasion" de 200, allez disons 300 pelés à tout casser, pour mettre à feu et à sang les US comptant environ 300 millions d'individus. Les mecs ont du courage, y'a pas à dire.
- Deux tentatives d'attentat à la bombe, échoués. Je ne saurais faire de dédicace tant les deux scènes, celle de l'église et du bus scolaire, sont absurdes. C'est du grand Chuck !
- Des terroristes qui se font passer pour la police puis pour des militaires sans que personne ne remarque rien... sauf Chuck ! Dédicace à... Chuck !
- Un piège machiavélique imaginé par Chuck et dont personne n'aura compris ni les détails ni les grandes largeurs. Celui qui m'explique clairement la chose aura gagné mon respect.
- Un méchant névrosé qui pisse dans son froc à la vue de Chuck.
- Des répliques absurdes pour un premier rôle absurde, dont la crétinerie contrebalance la rareté. Dédicace à celle de la toute fin, avec l'écho mortel de l'inéluctable fatalité.
- La scène de combat final entre les USA et les envahisseurs : ça se passe en pleine ville mais ça ressemble à la 2e guerre, avec les chars et les barricades de sables et tout et tout.
- La scène de combat final entre Chuck et Michael. Du concentré de nanar en barre !
C'est à peu près tout je crois, mais c'est déjà pas mal.
Sauf une chose à signaler, au risque de déplaire aux fans de Chuck : non, Chuck n'est pas omniprésent comme tente de nous le faire croire le film. Non, il n'est pas partout à la fois et pas toujours là au bon moment. La preuve : la scène du parc d'attraction, où il arrive trop tard. Dans la même veine : non, Chuck ne crée pas les munitions directement dans les chargeurs de ses flingues par la pensée. Vers la fin il recharge, comme n'importe quel être humain. Merde alors, Chuck ne serait pas vraiment un dieu ?