De beaux décors nappés d'une photographie bleutée élégante, une ouverture en mode in medias res efficace, des flash-back plutôt savamment dosés pour expliquer plus tard le pourquoi du comment, deux acteurs très virils pour encadrer la supra gaulée Charlotte Le Bon (ici dans son rôle le plus sexy depuis Le grand méchant loup), une bonne ambiance de thriller pour une histoire de machination classique mais honnêtement menée... Pendant plus d'une heure, Iris tient ses promesses.
Puis la première incohérence arrive (la scène de la descente de police, inexpliquée et inexplicable), suivie d'une seconde, encore plus grosse, et d'une troisième, carrément absurde, doublée d'un plan au-dessus d'une tombe qui privilégie l'esthétique à la logique (et tombe donc en plein dans l'écueil du faux raccord) ; jusqu'à la scène finale, bâclée et ratée.
Alors on ressort de là comme d'un bon resto dont le service s'est mis à déconner en cours de repas et qui nous laisse sur le goût amer d'un mauvais dessert, pensant : ça commençait pourtant bien...