Madame Irma et ses boules
Après La garçonnière, j’ai décidé de me repasser Irma la douce, non par parce que j’avais peur de l’avoir sous-évalué comme le premier, mais parce que j’avais le souvenir d’un moment bien...
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le 10 nov. 2012
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Comédie romantique "à la française", mâtinée de poésie, dans laquelle Jack Lemmon et Shirley MacLaine forment après "la Garçonnière" un nouveau duo émouvant, "Irma la Douce" n'est pas le meilleur film du grand Billy Wilder, sans doute parce que son acidité est un peu diluée par les clichés distillés par le scénario (adaptation d'un pièce de théâtre à succès) et par les décors attachants d'un Paris rêvé d'antan, noctambule et coloré). Heureusement, la cruauté du monde dans lequel évoluent les personnages n'est jamais vraiment dissimulée par l'enchantement du cadre, et, même caché, le cynisme ou plutôt le pessimisme radical de Wilder s'avance finalement derrière les rebondissements d'une histoire amorale. [Critique écrite en 1994]
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Créée
le 4 janv. 2018
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