Le problème majeur de ce long métrage c'est qu'il passe son temps à te répéter la solution pour régler les choses et on suit des personnages fades ne faire que ça sans que ça marche tout le long du film. "Coucher pour refiler l'entité". Syndrome du personnage idiot.. Pour créer des enjeux c'est mort. Le résultat final est une série de tentatives infructueuses qui ne mènent à rien.
Tout ceci révèle des incohérences trop grosses pour passer outre surtout quand on te présente un film avec un concept de la sorte, c'est désagréable de sentir qu'aucune personne ne gère le principe même du film qu'un public est en train de visionner. A la moitié du film tirer une balle dans la tête de l'entité ne fais que la retarder. A la fin c'est pareil sauf que dans l'eau ça change et hop ça tue la chose. Mais la fin ouverte laisse quand même voir que le couple de personnages principaux est encore suivit après avoir évidemment couché ensemble.
Tout le long du film on a le droit a des jeunes qui couchent ensemble pour pas grand chose. Origines floues, concept pas cadré. Quand la frustration laisse place à l'amertume c'est pas très agréable pour le spectateur.
Dans la dernière grande scène d'affrontement final, les personnages décident de mettre la fille infectée au milieu d'une piscine en mode appât et font l'effort de ramener une TV, une machine à écrire, des lampes et tout un tas d'objet qui sont électriques. Ils les disposent autour de la piscine afin de griller l'entité une fois dans l'eau sauf que c'est l'entité qui utilise les objets pour assommer la fille dans l'eau qui elle même ne grille pas. Et boum une balle sous l'eau et tout va mieux. Enfin non, on ne sera jamais. L'effet "Ta gueule, c'est un film" est trop présent pour accorder une excuse au long métrage. Le pire ce n'est pas que le concept de base soit bancal, le pire c'est qu'on à le droit a des plans en lien avec l'eau tout le long du film. L'océan, la pluie, les robinets, les piscines, mais comme à aucun moment le lien est établit, conscientisé ou énoncé durant le film. Personne ne comprend que c'est une faiblesse pour l'entité même pas les personnages. C'est le comble.