En panne de motivation, et en overdose de comédies scandinaves et de films français, j'ai tenté de renouer le fil avec Hollywood via ce Jack Reacher - vraiment un choix par défaut, mais visiblement choix pas très malin.
Je dois reconnaitre que je n'ai pas tout détesté dans ce film : la critique des sociétés privées pour s'occuper d'affaires militaires flatte le régalien qui sommeille en moi, et le mélange machisme/féminisme paraitrait presque subtil et bienvenu par les temps qui courent.
Mais bon, le problème - ou pas - c'est que Jack Reacher n'est pas un pamphlet politique, c'est surtout un film d'action qui se veut cool et badass. Or Tom Cruise a l'air complètement ailleurs et les scènes d'action sont super mal filmées - cette bouillie à la fin, pathétique ; quant au scénario, jetons un voile pudique dessus.
Les américains, en dehors d'une poignée d'auteurs, ont complètement perdu leur savoir-faire en matière de scénario, de cadrages/réalisation et de montage. A moins que les talents ne se soient réfugiés du côté des séries, ce qui pourrait expliquer pas mal de choses concernant l'état général des longs métrages depuis une bonne vingtaine d'années (et je suis gentil).
le petit point cancel culture
La major en treillis rappelle qu’elle a dû en chier dans ce monde de connards pour en arriver là où elle est, puis elle râle quand Tom le macho lui demande de garder la môme. Score charge mentale : 99%, moins un point pour avoir accepté de garder la môme quand même.