... était Little Jack


Edimbourg, en l'An de Grâce 1874. Enfin, de Grâce... C'est l'hiver le plus froid du monde, et Madeleine, sage-femme, sorcière, médecin des pauvres et des réprouvés met au monde un petit garçon au coeur gelé. A qui elle greffera une horloge à la place de l'organe défaillant. Et qu'elle élèvera comme son fils. Jack.


Jack, futur géant, futur Docteur en Ombrologie, mais qui n'est, dans le film de Stéphane Berla, tiré du livre de Mathias Malzieu, La Mécanique du Coeur, qu'un gamin qui doit respecter trois règles. Ne jamais toucher aux aiguilles de son coeur artificiel. Ne jamais se mettre en colère.


Et, surtout, surtout...


Ne jamais tomber amoureux.


Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore. Et Jack tombera amoureux.


Il y a du Tim Burton dans cette histoire, à la fois magique et cruelle. A la fois délicate et sombre. Du Tim Burton de Big Fish, et d'Edward aux Mains d'Argent. De l'ambiance onirique de ces films, où se croisent monstres de foire, êtres mécaniques et poètes décalés. A l'instar de Georges Méliès, qui emmènera Jack dans un voyage initiatique à travers l'Europe. Voyage ayant pour but de retrouver Miss Acacia, le grand amour de Jack.


La Mécanique du Coeur n'est pas un film pour enfants, et ne se termine pas par un Happy End. Mais il peut transporter les adultes dans un monde dur et féérique. Un monde où l'Amour conduit à la délivrance, et à la mort.

Créée

le 31 mars 2018

Critique lue 177 fois

lambertine

Écrit par

Critique lue 177 fois

D'autres avis sur Jack et la Mécanique du cœur

Jack et la Mécanique du cœur
Sergent_Pepper
7

Louange mécanique

Un film d’animation français. Avec des chansons. Et Grand Corps Malade. La motivation n’était pas optimale, d’autant que Dionysos, pour sympathiques qu’ils soient, m’irritent un peu avec leur...

le 30 oct. 2014

28 j'aime

4

Jack et la Mécanique du cœur
clairemouais
7

Giant Jack is on my back

Bien qu'ayant eu une période Dionysos, vite accompagnée d'une période Malzieu (c'est du pareil au même, certes), j'avoue ne pas avoir été au cinéma sans crainte. J'avais peur de recevoir un océan de...

le 6 févr. 2014

28 j'aime

15

Jack et la Mécanique du cœur
Gand-Alf
5

Wild at heart.

Accompagné de Stéphane Berla, Mathias Malzieu, du groupe Dionysos, adapte pour l'écran son propre livre "La mécanique du coeur", utilisant d'ailleurs pour l'occasion plusieurs chansons issues de...

le 28 déc. 2014

24 j'aime

Du même critique

Autant en emporte le vent
lambertine
8

Un jour, Tara...

Mettons les choses au point : oui, l'esclavage est une ignominie. Et, oui, la façon de Scarlett O'Hara (et de Margaret Mitchell, et de ceux, nombreux, qui ont permis à ce film d'exister) de...

le 26 mai 2018

18 j'aime

7

Salammbô
lambertine
10

GRR Martin est un petit joueur

"C'était à Mégara...". Sans doute l'une des premières phrases de roman les plus connues de la littérature française. C'était à Mégara, donc. Dans les faubourgs de Carthage. Là vivait Salammbô...

le 27 janv. 2019

17 j'aime

7

Titanic
lambertine
9

Mes hommages, Madame Strauss.

Je l'avoue : chaque fois que je revois ce film, il me prend aux tripes. Je n'y peux rien, c'est comme ça, d'où ma note. Objectivement, je devrais lui mettre 6 ou 7. Subjectivement, ce serait...

le 25 juil. 2018

17 j'aime

2