Ja-loose
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le 8 juin 2018
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Puis- je me permettre de vous appeler Karine? Vous êtes dans nos vie, dans nos écrans depuis si longtemps que je m'octroie cette familiarité si cela ne vous dérange pas.
Avant de passer (rapidement) en revu votre dernier film, je voulais me fendre d'une lettre à votre égard. Nous avons grandi avec vous. j'ai grandi avec vous. Des dizaines d'années de cinéma et pourtant votre visage n'a pas pris une ride, votre énergie est restée intacte et votre soif de jeu est insatiable. Tour à tour, vous avez été une mère, une amie, une collègue; Vous êtes cette voix un peu éraillée voir chevrotante qui que l'on affectionne tous, cette française soi-disante moyenne si proche de nous et pourtant par delà votre seul talent vous illuminez nos soirées. Franche, souriante, quelque fois agaçante, vous êtes cette actrice qui rend au cinéma ce que le cinéma lui a donné. Nous avons le plaisir de vous retrouver deux à trois fois par ans dans nos salles obscures pour contempler une Karine muette, bourgeoise, délicate, déprimée... Si le combat de la femme ne devait se résumer qu'à une seule figure, je suis persuadé que bon nombre de ces dames seraient honoré de voir votre buste trôné sur l'autel du féminisme au quotidien; Vos grands yeux qui roulent dans leurs orbites et cette petite moue si aisément reconnaissable. Je me perds un peu aux milieux de tous ces mots et je terminerai cet échange à sens unique par cette unique particule: merci.
J'ai moyennement apprécié votre dernier film. Loin d'être mauvais, je l'ai trouvé pâlot, sans enjeu. Êtes-vous vraiment jalouse? Je ne pense pas. À mon sens nous assistons plus à une crise de la cinquantaine et une sacrée dépression. Vos saillie sont impeccables et vos partenaires généreux mais de la substantifique moelle, que nenni! On passe un moment quelque peu fade, ni bon ni mauvais, une tranche de vie destinée à tous. Vous n'avez pas à être jalouse, c'est nous qui sommes jaloux de vous.
Créée
le 20 nov. 2017
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