Bourne is back !

4 ans après le spin-off canard boiteux, « Jason Bourne : L’Héritage » qui nous racontait une histoire parallèle aux événements déclenchés par Jason Bourne, Paul Greengrass revient aux commandes de la saga et c’est plutôt une très bonne chose ! Ainsi, c’est en découvrant un Matt Damon tout en musculature et adepte des combats clandestins que nous sommes à nouveau plongés dans les nouvelles aventures de Jason Bourne… Mais alors que son ancienne collègue, interprété par Julia Stiles, vient de hacker la CIA, ceci va remettre en perspective une autre partie méconnue de son passé…

Niveau scénario, l’intrigue reste assez classique et dans la continuité des trois précédents opus centrés sur Jason Bourne, en soit, ce film n’apporte pas grand-chose de neuf à la saga et les enjeux sont moindres comparativement au parcours du personnage dans les précédents volets, mais ce retour à la source n’en demeure pas moins malin et très bien ficelé, ce qui en réjouira plus d’un. C’est ainsi que nous nous retrouvons au cœur d’une nouvelle intrigue toujours passionnante et un film d’espionnage réussi, surfant sur pas mal de thématiques ancrées dans la réalité incluant des séquences d’action haletantes tout en restant très sobre, comme la saga à toujours su l’être. Mais c’est véritablement dans les séquences d’action que le film impressionne réellement et nous offre quelques scènes dantesques porté par une mise en scène efficace. Que cela soit une poursuite en moto dans les rues d’Athènes, de baston crasseuse à mains nues ou de carambolages à Las Vegas, toutes ces séquences débordent d’énergie et le rythme est effréné de bout en bout !

Niveau casting, Matt Damon est toujours en grande forme et semble apprécier de reprendre le rôle de Jason Bourne. Côté rôle féminin, nous ne sommes pas en reste avec la présence de la magnifique et très envoûtante Alicia Vikander, ici dans un rôle de responsable du département de la cyber criminalité au sein de la CIA. L’actrice nous offres un jeu très sobre et parvient à apporter beaucoup d’ambiguïté à son personnage. Sa prestation est impeccable, comme toujours chez la belle suédoise ! A noter également la présence de Vincent Cassel en bad guy plutôt bien à sa place.

Certes ce cinquième opus sent le déjà-vu, mais l’intrigue cohérente et rondement bien menée, ainsi que ses redoutables scènes d’action rendent l’ensemble du long-métrage passionnant et Paul Greeengrass maîtrise si bien l’ensemble que le plaisir est bien présent à chaque instant. Foncez, car le spectacle est bel et bien au rendez-vous !