Why would he come back now?

(Le titre de la critique est une citation du film qui représente parfaitement le fond de ma pensée)

C’est donc le moins bon des Bourne réalisés jusqu’à présent. Tout n’est pas mauvais pour autant. Le film est réalisé de la même manière que les opus précédents à l’exception des scènes de baston qui comprennent des mouvements de caméra irréguliers et énervants qui semblent être la tendance du moment. Les scènes d’action sont globalement bien fichues mais on a du mal à se passionner pour les nouvelles aventures de Jason tant le scénario est faible, et pourtant je vous prie de croire que j’ai aimé les 3 premiers films !

Ce qui a débuté comme une alternative rafraichissante aux James Bond est devenu encore moins imaginatif, avec une histoire qui se résume en quelques bullet points.
D’ailleurs c’est ce que je vais faire :
- Bourne vit dans un obscur pays du Tiers Monde (qui ressemble pourtant à la Grèce, désolé les gars) et survit comme il peut lorsqu’un élément extérieur vient le perturber et lui faire reprendre sa course-poursuite avec la CIA
- L’agent féminin de la CIA voit du bon en Bourne tandis que le méchant patriarcat qui tient les rênes fait tout pour l’éliminer quitte à enfreindre des droits élémentaires tout ça au nom de la liberté.
- Bourne a des flashbacks et en découvre davantage sur son passé.
- Multiples courses-poursuites.
- Multiples scènes de combats au cours desquelles Bourne se débarrasse à mains nues d’agents équipés d’armes à feu. Je me demande d’ailleurs s’il tue une seule personne intentionnellement durant le film.
- Utilisation de trackers.
- Hacking tout en raccourcis clavier.
- Bourne déjoue les plans de ses poursuivants qui l’attendaient à un rendez-vous en public qui lui-même avait arrangé.
- Bourne voyage.
- Vue aérienne d’une capitale européenne.
- Bourne contre la montre.
- Bourne fait face à un agent qui est presque aussi bon que lui et qui ne le lâchera pas du film mais qui ne sera jamais assez bon pour le battre en un-contre-un en combat rapproché à la mort (qui tue) bien qu’il lui donnera plus de fils à retordre que tous les autres agents réunis. Rôle tenu ici par Vincent Cassel.
- Bourne continue de se battre bien qu’étant sérieusement amoché.
- Bourne déjoue un dernier petit complot tranquille contre lui avant de se faire la malle.

Voilà, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Matt Damon fait son job correctement, Tommy Lee Jones a l’air de s’ennuyer autant que nous, Alicia Vikander tire la gueule tout le film parce qu’on lui a certainement demandé de donner un ton grave à son personnage, n’importe quel acteur aurait pu remplir le rôle de Vincent Cassel, et les autres, honnêtement, on s’en fiche un peu.

Un film regardable un dimanche soir quand on s’ennuie.