Je suis un évadé dénonce en règles plusieurs travers de la justice américaine. La présomption de culpabilité, le système de défense tout moisi (si tu peux pas te payer un bon avocat, t'es bon pour croupir en tôle) et le bagne, pénitencier à la Lucky Luke. Nettement moins folklorique que dans la BD, le bagne. Conditions de vie inhumaines, matons sadiques, nourriture infâme... Paul Allen, injustement incarcéré, va tout faire pour sortir de cet enfer.
Ce film a très bien vieilli, grâce à son montage réussi et ses mouvements de caméra audacieux. Les scènes d'évasion sont de grands moments de bravoure. Malheureusement, les subtilités propres aux États-Unis, comme les compétences spécifiques des états, rendent l'intrigue un peu hermétique au public français.