Avec Jeanne, Bruno Dumont atteint des sommets auxquels on ne l'attendait plus ! D'une beauté sublime, comme touché par la grâce, le film nous emmène dans le Nord, dans les dunes, ou pas, on est peut-être près de Paris. On assiste à des batailles, ou pas, à des ballets de chevaux, aux instants où Jeanne reçoit ses ordres, toujours dans la beauté des dunes. Puis, comme portés toujours plus haut, on assiste à son procès a la Cathédrale d'Amiens, filmée sans pareil par Bruno Dumont. Et c'est là que la force minutieuse du film explose, quand toute la force de Louise Replat-Prudhomme surgit au rythme de Péguy.
D'une matrise sans pareil et d'une beauté cruelle, Jeanne est l'aboutissement du cinéma de Bruno Dumont. à en pleurer...
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