Jeanne d'Arc par Gambetta
Il y a deux façons de traiter du thème de la schizophrénie. Celle, toute en subtilité et en profondeur, qu'Aronofsky propose avec Black Swan, et celle de Luc Besson, avec une audace de bernard l'hermite. Passons sur les anachronismes lamentables concernant l'athéisme supposé de l'un des protagonistes, affiché publiquement à une époque où le problème ne se posait même pas dans ces termes (lire ou relire "Le problème de l'incroyance au XVIe siècle : ma religion de Rabelais", de Lucien Febvre). Les personnages sont d'un manichéisme navrant, et les démons intérieurs de la pucelle tellement outranciers... A part ça, les costumes sont jolis.