Le genre de film auquel je suis totalement imperméable.
Rien ne me touche dans ce film.
Déjà, les personnages. Hautement improbables, certes, ce qui n'est pas un défaut, mais surtout peu crédible. Ce petit garçon par exemple, qui refuse de grandir (pas un défaut), voit sa mère mourir (par sa faute en partie), et, monstre d'égoïsme, ne ressent jamais aucun remord à ce sujet m'est d’emblée antipathique. Le voir passer les années ne l'arrange guère, plus il vieillit, plus il m'insupporte. J'ai presque autant de sympathie pour la fille, mais c'est plus l'actrice que le rôle, ce qui n'est pas très objectif.
Car, il faut le dire, Guillaume Canet et Marion Cotillard (qui ont été bien pire ailleurs avouons-le) ont bien du mal à me faire croire qu'ils sont autre chose que deux acteurs en train de jouer.

Je passerai sur les couleurs et les lumières, on est, de toute évidence, dans la période post Amélie Poulain, où les réalisateurs les moins talentueux avaient décidé que les 30 glorieuses se filmaient en sépia.

Mais tout cela ne serait rien sans le propos du film. Là j'ai du mal à comprendre. C'est pas franc, le réalisateur a apparemment, choisi de ne pas choisir pour ne faire de peine à personne.
Ca parle de quoi alors ? De deux personnes qui s'aiment mais n'osent se le dire ? D'un couple sado maso bien barré ?
Dans une comédie romantique classique, le couple, qui ne s'aime guère au départ, doit faire face à des obstacles avant de finir ensemble, heureux jusqu'au générique de fin. Ici, idée originale, le couple s'aime déjà et se met lui même des obstacle parce que "sinon c'est trop facile"... Pourquoi pas ? Suis pas contre, c'est une bien, ça change, c'est une bonne idée.
Mais non, ce n'est pas ça.
Le couple ici est bien trop sadique et psychopathe. Jouant même avec la mort.
En plus c'est jamais drôle. A aucun moment on ne sourit. Ou à peine...
Et quitte à faire dans le sadisme, autant y aller à fond aussi... faire un anti Amélie, avec images de cartes postales défraîchie, la vie en rose jusque la nausée et deux personnes qui passent leur vie à se faire souffrir par pur plaisir sadique. Ah oui mais le sadisme ça ne marche que sur des gens qui ne veulent pas souffrir... or ceux là ils aiment ça.
Et quand bien même ce couple de tarés suicidaires décident d'aller au bout et de se bétonner la tronche, le réal qui ne veut froisser personne, décide que c'est au spectateur de décider si ils s'en sortent ou pas...
C'est courageux.

Moi j'ai choisi qu'ils crèvent tous les deux. Comme ça, je suis sur qu'on nous pondra pas une suite tout aussi navrante.

En gros je suis partagé... Film d'amour raté ou film sur les déviances sadiques raté ?

En tout cas, film raté.


PS; désolé si c'est un peu décousu mais je viens de voir le film et je suis très énervé devant tant de médiocrité... dans ma colère, je laisse la critique ainsi sans la relire (une première).
Quantum
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le 23 sept. 2013

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Quantum

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