John Dies at the End par Matt Elbé

Diantre, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Ça fait vaguement penser au gars qui pisse le sang du nez sur une toile blanche et le vend comme de l'art abstrait. Il faut accrocher.

Pour ma part ça passe comme du WTF assumé mais sans objectif et ça laisse une sévère impression de temps perdu, un peu comme si j'avais passé ma soirée à mater des remix du « Ah ! » de Denis Brognard. C'est long et chiant et avec son espèce d'humour full non-sense, basé sur des phallus et autres concepts kékés d'sous-d'ceinture, je trouve que ce film ne mérite même pas le status de bon nanard.

Rien compris à l'espèce de hype qui a tourné autour de ce truc. Ce n'est même pas un OVNI pour moi. Juste un truc fait sous drogue (et ce n'était pas de la soy sauce) avec des effets spéciaux moyen-âgeux (et même si c'était fait exprès, je refuse d'accepter que c'est de l'« art » car ça n'apporte rien à une entité artistique qui ne possède ou raconte déjà rien) qui n'a aucun sens et peine à faire passer un bon moment. Les quelques moments pseudo-philosophiques niveau lycée sur le temps sont finalement assez creux et détachés du déroulement de l'histoire acadabrantesque. Seule la métaphore de l'océan est intéressante et est complètement abandonnée pour le développement maladroit de portails interdimensionnels façon Stargate.

Alors ouais, ça dépend vachement de l'humour de chacun et si vous kiffez les blagues de quéquettes, peut-être décrocherez-vous un ou deux sourires, mais franchement ce film est une perte de temps.